La pandémie a obligé les employeurs du réseau à réorganiser rapidement le milieu de travail pour répondre aux recommandations de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). C’est ainsi que le télétravail est devenu une solution pour libérer les espaces de travail ou pour protéger la santé des femmes enceintes et des personnes immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques.
Il y aura bientôt neuf mois que la convention collective est échue. Ardues et complexifiées par la COVID-19, les négociations se poursuivent. Deux membres du comité exécutif de l’APTS, Emmanuel Breton et Véronic Lapalme, respectivement responsables de la négociation et de la mobilisation, nous en parlent entre réunions en Zoom et rencontres au Conseil du trésor.
Vous êtes indispensable. Mais comme vous n’êtes pas pour autant imperméable au stress, à l’anxiété et à la déprime, qui sont le lot de beaucoup de monde alors que la pandémie reprend de la vigueur, protéger votre santé psychologique est impératif. C’est une responsabilité partagée entre votre employeur, votre syndicat et vous-même.
Pendant que la publicité commandée par l’APTS pour rappeler la diversité et la valeur des professions qu’elle représente était diffusée, nous avons contacté les membres qui ont accepté d’y participer pour sonder leurs motivations et témoigner des difficultés que la pandémie a introduites dans leur vie professionnelle.
Dans le contexte de la COVID-19, l’APTS constate que la fréquence des problèmes de santé physiques ou psychologiques augmente chez ses membres. Malheureusement, plusieurs n’ont pas le réflexe de faire une réclamation d’accident du travail ou de maladie professionnelle à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) alors que le problème de santé découle directement du travail.
« Prenez soin de vous », nous répète-t-on depuis des mois. Facile à dire… En cette période particulièrement stressante pour les salarié·e·s de la santé et des services sociaux, nous avons demandé à Manon Truchon, professeure en psychologie à l’Université Laval, de nous éclairer sur sa spécialité, le stress au travail.
Les travaux de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, entamés le 22 octobre à Montréal, sont suspendus pour la période des Fêtes. Ils reprendront le 8 janvier jusqu’au 28 mai 2020. La présidente Régine Laurent a réclamé que des conditions soient mises en place pour que les intervenant·e·s puissent y témoigner sans crainte de représailles.