Lâimportance de la premiĂšre ligne nâest plus Ă dĂ©montrer. VĂ©ritable porte dâentrĂ©e du systĂšme de santĂ© et de services sociaux, elle devrait en principe permettre de rĂ©pondre Ă 80 % des besoins sociosanitaires de la population, en plus de prĂ©venir les problĂšmes de santĂ© et dâĂ©viter la complication de ceux existants. Dans son Plan santĂ©, le gouvernement Legault entend aujourdâhui la confier aux GMF, Ă 75 % privĂ©s, et laisse sous-entendre que cette solution est novatrice – voire mĂȘme audacieuse. Anne Plourde, autrice et chercheuse Ă lâInstitut de recherche et dâinformations socioĂ©conomiques (IRIS), constate pourtant quâun survol des 50 derniĂšres annĂ©es prouve le contraire. On en apprend non seulement que le phĂ©nomĂšne nâa rien de nouveau, mais aussi que lâhistoire contemporaine de la premiĂšre ligne quĂ©bĂ©coise a largement Ă©tĂ© Ă©crite et façonnĂ©e par le secteur privĂ©.
Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, en mars 2020, nous avons beaucoup entendu parler de la place quâoccupent les agences de placement dans le rĂ©seau public et des effets de lâutilisation de la main-dâĆuvre indĂ©pendante (MOI) sur la propagation du virus dans les Ă©tablissements. On sait depuis longtemps que la prĂ©sence de MOI est source de problĂšmes dans le rĂ©seau. Ce quâon connaĂźt moins, câest lâampleur de ce phĂ©nomĂšne et son impact sur la catĂ©gorie 4.
Marianne MĂ©nard est chargĂ©e de relocaliser les personnes rĂ©sidant au CHSLD de lâOuest-de-lâĂle, connu sous le nom de Herron, en vue de sa fermeture prochaine. Pour trouver lâĂ©nergie nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation de ce mandat, particuliĂšrement dĂ©licat dans un contexte post-traumatique, elle puise dans ce qui est lâessence mĂȘme du travail social.
Par leur participation Ă un remarquable dĂ©veloppement technologique au service de la mĂ©decine lĂ©gale, des technologues en imagerie mĂ©dicale (TIM) contribuent Ă rendre leur profession encore plus utile, puisque mĂȘme les coroners recourent Ă leurs services.
Cette annĂ©e encore, des membres de lâAPTS ont remportĂ© des prix remis par la Caisse Desjardins du RĂ©seau de la santĂ©. Leurs initiatives leur ont valu les honneurs dans deux des quatre catĂ©gories : HUMAIN, pour des projets favorisant le caractĂšre humain des soins de santĂ©, et MODERNE, pour des projets initiant de nouvelles façons de faire qui gĂ©nĂšrent des avantages pour les patient·e·s et leur famille.
En mai dernier, une prestigieuse revue scientifique amĂ©ricaine prĂ©sentait1 les rĂ©sultats dâune Ă©tude dĂ©montrant que lâimplantation dâappareils cardiaques recyclĂ©s ne comportait pas plus de risques dâinfection que lâutilisation dâappareils flambant neufs. On retrouve en amont de cet article une histoire Ă©tonnante ayant pour protagoniste une membre de lâAPTS.
Vous est-il arrivĂ© de vous interroger sur ce qui a amenĂ© vos collĂšgues dâorigine Ă©trangĂšre Ă venir travailler au QuĂ©bec ou sur ce quâavait Ă©tĂ© leur parcours professionnel au prĂ©alable? Les histoires dâimmigration nous en apprennent beaucoup sur les autres et nous font voir notre rĂ©alitĂ© autrement.
Dans le cadre dâun conseil gĂ©nĂ©ral tenu en mars 2019, lâAPTS invitait les dĂ©lĂ©gué·e·s des Ă©quipes locales Ă prĂ©senter les projets menĂ©s dans le but de concrĂ©tiser la politique de dĂ©veloppement durable adoptĂ©e unanimement en 2011. Depuis, chaque conseil gĂ©nĂ©ral est lâoccasion de faire dĂ©couvrir Ă la dĂ©lĂ©gation de nouvelles initiatives « vertes » mises en place dans les Ă©tablissements.
Le large Ă©ventail des emplois occupĂ©s par les salarié·e·s que reprĂ©sente lâAPTS ne finit pas de nous surprendre â et encore plus quand on dĂ©couvre la vraie nature de leur travail. Prenez le technicien en environnement* Michel Perreault. Il sâoccupe de transport, de dĂ©veloppement durable et de gestion des dĂ©chets. Mais pas nâimporte comment!
Portant un dossard blanc, des membres de lâAPTS se joignent aux Ă©quipes qui viennent en aide aux personnes sinistrĂ©es, en raison des inondations dans plusieurs rĂ©gions du QuĂ©bec, afin dâoffrir un soutien psychosocial.