Il y a comme une effervescence dans lâair Ă lâAPTS. Le vĂ©ritable coup dâenvoi dâune nouvelle ronde de nĂ©gociations de la convention collective sera donnĂ© dans quelques jours Ă peine avec le dĂ©pĂŽt des revendications et lâorganisation au complet est rĂ©quisitionnĂ©e pour finaliser les prĂ©paratifs. Nous en avons profitĂ© pour nous entretenir avec Robert Comeau, prĂ©sident, et JosĂ©e FrĂ©chette, 1re vice-prĂ©sidente et responsable politique de la nĂ©gociation nationale, afin de recueillir leurs impressions Ă lâapproche de ce rendez-vous incontournable de notre vie syndicale.
Câest un automne chargĂ© qui se dessine Ă lâhorizon pour lâAPTS. Outre la 4e vague, qui maintiendra une pression indue sur le personnel professionnel et technique et qui obligera encore une fois notre rĂ©seau de la santĂ© et des services sociaux (RSSS) Ă faire des pieds et des mains pour maintenir lâoffre de soins et de services dans ses missions qui ne sont pas concernĂ©es par la pandĂ©mie, nous serons de notre cĂŽtĂ© en pleine tournĂ©e dâassemblĂ©es gĂ©nĂ©rales spĂ©ciales afin de vous prĂ©senter lâoffre globale que le gouvernement nous a soumise au dĂ©but de lâĂ©tĂ©.
ExcĂ©dĂ©e par le peu dâattention portĂ©e aux difficultĂ©s vĂ©cues par les membres de sa profession, une orthophoniste du CISSS de la MontĂ©rĂ©gie-Centre a choisi la poĂ©sie pour adresser ses dolĂ©ances au gouvernement Legault.
Sans savoir quelle sera lâissue de la nĂ©gociation pour le renouvellement de la convention collective des membres de lâAPTS, je peux dâemblĂ©e affirmer que le gouvernement fait une erreur de calcul. Il ne prend pas la pleine mesure dâun Ă©lĂ©ment dĂ©terminant de lâĂ©quation dans ses solutions pour rĂ©soudre les problĂšmes criants du rĂ©seau de la santĂ© et des services sociaux: la nĂ©cessitĂ© de miser sur lâattraction et la rĂ©tention de personnel qualifiĂ©.
Une technologue Ă©puisĂ©e, contrainte de prendre un temps dâarrĂȘt, nous livre un tĂ©moignage reprĂ©sentatif de lâĂ©tat dâesprit de trop nombreuses personnes Ă lâemploi du rĂ©seau de la santĂ© et des services sociaux en ce printemps 2021.
Le nom de Sandra Demontigny rĂ©sonne de plus en plus dans lâunivers collectif quĂ©bĂ©cois, cette femme de 41 ans, mĂšre de trois enfants, atteinte dâune forme gĂ©nĂ©tique et prĂ©coce de la maladie dâAlzheimer et qui souhaite demander lâaide mĂ©dicale Ă mourir (AMM) de maniĂšre anticipĂ©e.
Nous avons appris avec consternation dans la semaine du 7 fĂ©vrier dernier le dĂ©cĂšs de deux jeunes intervenantes du Centre jeunesse de MontrĂ©al. Un choc terrible pour leurs collĂšgues, lâensemble des intervenant·e·s en protection de la jeunesse et bien des membres de lâAPTS.
MĂ©lanie Lapointe, physiothĂ©rapeute, nous dĂ©crit avec Ă©motion comment elle vit son travail dans un centre hospitalier dĂ©signĂ© COVID depuis prĂšs dâun an.
Coordonnateur technique au Service de gestion des Ă©quipements mĂ©dicaux au CIUSSS de lâEstrie-CHUS, Jonathan Couture a Ă©crit au ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux dans lâespoir que le travail des techniciens et coordonnateurs en gĂ©nie biomĂ©dical soit reconnu dans les arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels qui attribuent une prime de 100 $ par semaine au personnel exposĂ© Ă la COVID-19. Nous reproduisons ici des extraits de sa lettre.