Le privé en premiÚre ligne: une nouvelle donne?

L’importance de la premiĂšre ligne n’est plus Ă  dĂ©montrer. VĂ©ritable porte d’entrĂ©e du systĂšme de santĂ© et de services sociaux, elle devrait en principe permettre de rĂ©pondre Ă  80 % des besoins sociosanitaires de la population, en plus de prĂ©venir les problĂšmes de santĂ© et d’éviter la complication de ceux existants. Dans son Plan santĂ©, le gouvernement Legault entend aujourd’hui la confier aux GMF, Ă  75 % privĂ©s, et laisse sous-entendre que cette solution est novatrice – voire mĂȘme audacieuse. Anne Plourde, autrice et chercheuse Ă  l’Institut de recherche et d’informations socioĂ©conomiques (IRIS), constate pourtant qu’un survol des 50 derniĂšres annĂ©es prouve le contraire. On en apprend non seulement que le phĂ©nomĂšne n’a rien de nouveau, mais aussi que l’histoire contemporaine de la premiĂšre ligne quĂ©bĂ©coise a largement Ă©tĂ© Ă©crite et façonnĂ©e par le secteur privĂ©.

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